Alea jacta est !
Après avoir fait de l'édition papier, puis m'être récemment essayée à l'édition "web" (Tricot-Phosphore et Tricot-Fluor), je me suis piquée au jeu : un blog pour remplacer l'album photo miserabile dont les cases étaient juste assez grandes pour y caser le nom du tricot.
Alors commençons par planter le décor du haut de mon 6ème (25 m d'altitude quand même, en Savoie, ce n'est pas rien !).
Ouest, côté cuisine, côté Lamartine : la chaîne de l'Epine, pointe extrême du massif de la Chartreuse, avec à droite la Dent du Chat qui surplombe le lac du Bourget et Aix-les-Bains (imaginons, imaginons, c'est à 10 km et ce n'est pas sur la photo !).
Nord-est, côté bureau, côté Rousseau : les Bauges avec le Margériaz au centre et le Nivolet (coupé) à gauche, qui dominent Chambéry, et la pointe du Grand Colombier sur la droite. Au-delà et toujours à droite, la chaîne de Belledone et derrière, l'Italie (là aussi, pas sur la photo !).
Sud-ouest, côté salle (à manger), côté Stendhal : la Chartreuse encore, saupoudrée de neige, avec la masse imposante du Granier à gauche qui émerge lentement des nuages. Derrière, il y a Grenoble.
Intérieur (close up comme on dit quand on est branché) :
Oui, on est bien chez une tricoteuse ! Qui a un chat ! Encore une
Le tricot ? Démarré enfant avec l'inévitable brassière jamais terminée, et qui a dû se perdre au cours d'un énième déménagement, pratiqué goulûment dans les années 70 avec la découverte des "pulls tube" et du jacquard norvégien, jamais cessé, et parti dans les années 2000 vers la Terra incognita de la technique et des motifs des tricots du Nord de l'Europe grâce à Véronique, géniale initiatrice aux tricots nordiques. Un stock qui doit friser les 8 à 900 pelotes (je ne veux plus compter !), des livres d'ailleurs et des catalogues français pleins de modèles, une envie boulimique de créations et de réalisations. Les plus travaillées vont vers les proches, cadeaux ou beaucoup plus rarement commandes, les plus simples sont destinées à des associations diverses (Emmaüs en ce moment) pour des enfants que le monde n'a pas gâtés.
Sur les aiguilles en ce moment : Vaila, un jacquard Fair Isle pour mon père, dessiné par Ann Feitelson (le modèle, pas mon père !), à finir pour Noël, qui utilise les restes gris et tons naturels de Lerwick, Fair Isle tricoté il y a un an, agrémentés de deux bleus en stock depuis l'aventure de Mary Tudor et le choix crucial de ses couleurs,
et Cairistìona un pull assez simple pour fillette de 6 ans. Les manches sont faites, le devant aussi et le dos se termine. Photo du pull la prochaine fois, promis !
Allez, assez bavardé pour aujourd'hui ! Je reviendrai samedi ou dimanche prochains. D'ici là, excellente semaine à ceux et celles qui seront passés par là et qui auront éventuellement laissé un petit mot.
Christine
Coming next : les couleurs traditionnelles des Fair Isle.